« – Non Ivan on va pas l’emmener !
– Mais il est trop mignon !
– On a plus de place dans les sacoches !
– Mais il est tout petit !
– Mais il perd ses poils.
– Bon bon, d’accord, on le laisse… »
Au revoir petit chat, tu vas me manquer.
Pas facile de quitter un endroit si apaisant et rempli de gentils compagnons. La frontière grecque en ligne de mire. Une route qui monte, on découvre des montagnes imposantes, enneigées, qui nous rappellent que l’hiver approche et que l’Albanie est belle. Un petit café offert, par des locaux, des belles falaises vierges, des chevaux, des bergers tout semble nous retenir ici. Même cette frontière, où l’on doit partir à la recherche du douanier albanais.
À la douane grecque, c’est une coupure Internet qui nous bloque au poste pendant près d’une heure. L’heure est tardive quand nous roulons à nouveau en union européenne. Grâce à un 6e sens qui me surprendra toujours Camille nous trouve un superbe bivouac sous un beau chêne. Au réveil, tout n’est que brume et humidité.
Dur de se réchauffer sur les vélos. Nous sommes transis de froid, lorsqu’enfin, sur la route, un bout de soleil arrive à percer. Nous passons bien une demi-heure à essayer de nous réchauffer. Pas grand monde sur ces premières routes grecques qui sont bien vallonnées. C’est à Zitsa, petit village perché, que nous passons le cap des 3000km, entourés de paysages magnifiques !
Nous sommes accueillis par Kosta et Anna, qui nous hébergent dans leur ancienne bibliothèque. Kosta est le boulanger du village, passionné par son métier, nous l’aidons un peu tout en faisant connaissance. Il héberge des personnes gratuitement depuis près de 15 ans. C’est d’ailleurs, comme ça qu’il a rencontré sa femme, américaine. C’est avec plaisir qu’il nous fait partager les plats traditionnels de cette période de fête. Et c’est tout naturellement qu’il nous propose de passer Noël avec sa famille. Moments très chaleureux, notre arrivée en Grèce ne pouvait mieux se passer. C’est un peu triste que l’on quitte cette famille accueillante, inspirante, généreuse.
Une tentative de varappe à Ioannina s’avéra vaine pour cause d’humidité, en plus on se fait chasser de notre bivouac par les chiens. On décide donc de poursuivre notre route. La brume est, à nouveau, bien épaisse. Mais une grosse montée nous fait passer au dessus ! Alors que nous demandons aux habitants du petit village de Votonosi si on peut planter la tente, la communauté se met en marche pour nous ouvrir une petite annexe derrière l’église avec 2 lits !
La journée qui suit est éprouvante, près de 1000m de dénivelé pour passer le col de Katara et ses 1700m d’altitude. La route est fermée à mi chemin, mais on n’a vraiment pas envie de faire demi-tour. Alors on y va, et on a l’avantage de se retrouver seul au monde sur de jolies routes enneigées. On plante la tente dans le jardin de la station service (petit clin d’œil à Chuck).
Après les avoir deviné de très loin, une grande et belle descente nous amène enfin aux Météores.
Cet endroit tant attendu, tant rêvé nécessitera un nouvel article !
« – No Ivan we’re not going to take him!
– But he’s so cute!
– We have more room in the saddlebags!
– But he is so small!
– But he loses his hair.
– Well, okay, we leave him… »
Goodbye little cat, I will miss you.
Not easy to leave a place so appeasing and filled with nice companions. The Greek border is coming. A steep road ,we discover imposing mountains, snowed, which remind us that the winter approaches and that Albania is beautiful. A small coffee offered by locals, perfect untouched cliffs, horses, shepherds everything seems to hold us here. Even this border, where we have to go and search of the Albanian officer.
At the Greek customs, it is an Internet blackout which blocks us at the post during nearly one hour. It s late when we get back in European Union. Thanks to a good instinct that will always surprise me Camille finds us a superb bivouac under a beautiful oak tree. But when we wake up, everything is only mist and humidity.
Hard to warm up on the bikes. We are freezing, when finally, on the road, a bit of sunshine comes through. We spend half an hour trying to warm up. Not many people on these first Greek roads, not even the sun ! And it’s steep again… It’s in Zitsa, a small perched village, that we pass the 3000km mark, surrounded by magnificent landscapes!
We are welcomed by Kosta and Anna, who host us in their old library. Kosta is the baker of the village, passionate about his job, we help him a little while getting to know him. He has been hosting people for free for almost 15 years. That’s how he met his American wife. It is with pleasure that he shares with us the traditional dishes of this festive period. And it is quite naturally that he proposes us to spend Christmas with his family. Very nice moments, our arrival in Greece could not have been better. It is a little sad that we leave this welcoming, inspiring, generous family.
The day which follows is sustained nearly 1000m of difference in height to pass the pass of Katara and its 1700m of altitude. The road is closed halfway, but we really don’t want to turn back. Then we go there, and we have the advantage to be alone in the world on pretty snowy roads. We plant the tent in the garden of a gas station.
Impossible to climb in Ioannina, much too wet, moreover we are chased from our bivouac by the dogs. So we decide to continue our road. The fog is, again, quite thick. But a big pass makes us getting above the cloud! While we ask to the inhabitants of the small village of Votonosi if we can pitch the tent, the community starts to open us a small annex behind the church with 2 beds!
After having guessed them of very far, a big and beautiful descent brings us finally to Meteors.
This place so waited, so dreamed will require a new article!
4 réponses à “Ça progresse : on est en Grèce ! / Let’s fest in Greece”
En regardant la photo de l’ancienne bibliothèque je reconnais votre style. Avez-vous pensé à tout récupérer ?
Profitez bien de votre séjour en Grèce à durée indéterminée
Bisous
Carol
😅 c’est surtout le style de Camille, moi je suis un peu maniaque !
Merci
Onjour Ivan et Camille
Je prends quand même le temps de répondre à votre description de l’itinéraire en direction de la Grèce
Je suis de l’avis de ton amie qui reconnait ton sens du rangement je te pardonne car après tous ces kilomètres on n’est pas dispo pour fignoler 🧗♀️🚴♂️ 😀
J’espère que vous allez bien et que le soleil chauffe enfin vos corps mis à rude épreuve.gros gros bisous de Mamie
Merci de me pardonner pour mon désordre. Car j ai beau essayer, c est plus fort que moi !