De Tueno à Venise, des grands cols aux gondoles / From Tueno to Venezia, from the high hills to the high heels


Sacoches remplies, vélos chargés, ça y est Tueno et la Vallée de Non sont derrière nous.
Nous passons par la belle ville de Trento, nous profitons de ses bâtiments anciens et ses ruelles pour flâner quelques heures.
À partir de là, c’est près d’une centaine de km de pistes cyclables calmes qui se déroule devant nous. Après les cols dolomitiques, nous apprécions cette platitude. Un premier bivouac se fait dans un verger de pommiers, nous nous couchons avec une pensée pour Andrea.
Au matin, nous continuons sur cette piste cyclable qui longe canaux et vignes. C’est à Brentino que l’on arrête de pédaler, au pied du Monte Cimo, qui nous promet de belles grandes voies selon les dires d’Andrea.

Ce dernier nous rejoint pour la première. « Te lo do io il Verdon », qui peut se traduire par « Je te donne un avant gout du Verdon ». Un rocher abrasif, des gouttes d’eau typiques, la voie tient toutes ses promesses, et c’est 200m de plaisir qui se déroulent sous nos chaussons.
Une petite bière et il est temps de dire au revoir pour de bon à Andrea, après avoir à nouveau quémander quelques infos sur les belles falaises italiennes qui nous séparent de la Slovénie.

Au lendemain, nous partons dans Girl.
Après une première longueur qui annonce des cotations bien solides, nous nous fourvoyons complètement en partant dans une voie qui n’est pas sur notre topo.
Rapidement, la végétation se fait plus dense, il nous faut même passer au travers de ronces bien épineuses. Sur une centaine de mètres, nous remontons un dièdre. Je sens que Camille me soupçonne d’avoir choisi cette voie.

Les 100km qui nous séparent de Lumignano sont fait d’une traite.
Pour la première journée d’escalade, nous errons sur le secteur Classica, quand 3 locaux, fiers de leur falaise, décident de nous prendre sous leurs ailes : visites, conseils et ils nous trouvent même un hébergement à moindre coût !
Nous grimpons 2 jours à ce secteur qui bien que parfois patiné, abrite encore de nombreuses lignes exceptionnelles.
Le dernier jour se fera au secteur Nuova, moins fréquenté avec un rocher atypique. Cette falaise est une très belle surprise. Le tout dans cadre assez hors du commun.

Le soir même, nous sommes hébergés par Simone et Laurenza, grands amoureux de leurs falaises, et particulièrement du secteur Classica. À tel point qu’il y a quelques mois, ils ont décidé de racheter le terrain afin d’éviter la fermeture du secteur.
Leur projet est d’en faire un exemple d’entretien et de gestion en respectant les grimpeurs de tous niveaux, mais aussi la faune et la flore. Afin d’encourager ce beau projet, nous vous invitons à aller visiter leur page Facebook : https://m.facebook.com/lumignanoclassica
En arrivant chez eux, nous découvrons que Simone est avant tout un artiste. Il est en effet un souffleur de verre reconnu mondialement pour ses œuvres. Chaque verre, vase, lustre ou autre est superbe. Nous sommes sous le charme de cette famille accueillante.

Après 5 jours de grimpe en 6 jours, nous décidons de faire une petite pause et d’aller visiter Venise.
Le premier jour est consacré aux 2 îles de Murano et Burano, la première connue pour ses broderies d’une finesse impressionnante, et l’autre, très respectée pour le travail de ses souffleurs de verre. Il y a du monde dans les artères principales, mais rapidement, on se retrouve seuls dans des ruelles remplies de charme.

Et puis, vient la visite de la (trop ?) célèbre Venise. Ses bâtiments plongeant dans l’eau sont vraiment déconcertants. Comment tout cela tient-il ? L’architecture est fascinante, il est dur de savoir où donner de la tête ! À mon grand regret j’ai complètement oublié mon selfiestick pour mettre à jour ma page Instagram.


Bags full, bikes loaded, Tueno and the Valley of Non are behind us.
We pass through the beautiful town of Trento, taking advantage of its old buildings and alleys to stroll around for a few hours.
From there, about a hundred km of quiet bike paths unfold before us. After the Dolomitic passes, we appreciate this flatness. A first bivouac is made in an apple orchard, we go to bed with a thought for Andrea.
In the morning, we continue on the cycle track that runs along canals and vineyards. We stop pedaling in Brentino, at the foot of Monte Cimo.

Our favorite guide even joins us for the first one. « Te lo do io il Verdon », which can be translated by « I give you a foretaste of the Verdon ». An abrasive rock, typical water drops, the route holds all its promises, and it’s 200m of pleasure that takes place under our climbing shoes.
A little beer and it’s time to say goodbye for good to Andrea, after getting again some information about the beautiful Italian crags that separate us from Slovenia.

The next day, we heading to climb a route named « girl »
After a first pitch that announces some solid grades, we get completely confused by going on a route that is not on our topo.
Soon, the vegetation is denser and we have to go through some spiky brambles. For about a hundred meters, we go up a diedre. I feel that Camille suspects me to have chosen this way.
Slowly but surely, we get to the top quite tired we will do only about twenty kilometers, before bivouacking again.

The 100km that separate us from Lumignano are done in one go.
For the first day of climbing, we wander on the Classica sector, when 3 locals, proud of their cliff, decide to look after us by taking us for a visit of the crag, advising the best route to climb and they even find us a cheap accommodation!
We climb for 2 days in this sector which, although sometimes polished, still have many exceptional lines.
The last day will be spent in the Nuova sector, less frequented with an atypical rock. This cliff is a very nice surprise. All this in a rather unusual setting.

The same evening, we are hosted by Simone and Laurenza, great lovers of their cliffs, and particularly of the Classica sector. So much so that a few months ago, they decided to buy the land in order to avoid the closure of the area.
Their project is to make it an example of maintenance and management respecting climbers of all levels, but also the wildlife. In order to encourage this beautiful project, we invite you to visit their page: https://m.facebook.com/lumignanoclassica
When we arrive at their home, we discover that Simone is first and foremost an artist, in fact he is a glass blower recognized worldwide for his works. Each glass, vase, chandelier or other is superb. We are under the charm of this welcoming family.

After 5 days of climbing in 6 days, we decide to take a short break and visit Venice.
The first day is dedicated to the 2 islands of Murano and Burano, the first one known for its impressively fine lace, and the other one, very respected for the work of its glass blowers. It is crowded in the main thoroughfares, but soon one finds oneself alone in alleys filled with charms.

And then, come the visit of the (too?) famous Venice. Its buildings plunging into the water are really disconcerting. How does it all fit? The architecture is fascinating, it’s hard to know where to know where to look. I have to apologise for forgetting my selfiestick, and not updating my instagram page…

les premiers 1000km
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5 réponses à “De Tueno à Venise, des grands cols aux gondoles / From Tueno to Venezia, from the high hills to the high heels”

  1. bonjour à vous deux
    c’est gentil de penser à nous et de nous promener dans des magnifiques
    paysages gràce à vos belles photos.
    Vos escalades me donnent le vertige.
    Venise reste une ville exceptionnelle malgré sa surfréquentation
    merci pour la promenade.
    nous sommes de tout cœur avec vous

  2. Bonjour Ivan et Camille

    C’est toujours avec beaucoup de joie que je lis vos exploits.touteS ces rencontres doivent vous remplir de bons souvenirs à revivre plus tard.
    As tu pense en découvrant Venise que ton arrière-grand-mère était Italienne et elle a travaillé à Venise en1930….!!!!
    Bonne continuation. et bisous à tous les deux.

    Mamie

    • Merci pour ce commentaire Mamie. En effet incroyable, j ai donc arpenté les même rues qu’elle près d un siècle plus tard. Ça a du changer !
      À bientôt !

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